lundi 25 janvier 2010

La vie à la campagne, simple et tranquille

LE POUVOIR, L'ARGENT,
ET UNE -OU DES- LAMPISTES, 
UNE FEMME, COMME CA SE TROUVE


AU MAUVAIS ENDROIT ET AU MAUVAIS MOMENT, DEUX FOIS DE SUITE...



UNE HISTOIRE BURLESQUE ET DRAMATIQUE A LA FOIS, LA MIENNE
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BIENVENUE AU PAYS !

Ier acte

La Mairie de mon bled a saisi mon compte pour une facture d’eau de 4000 E - que je n’ai pas consommée, je n’habitais ni la maison ni même le village -



... peut-être ? issue de mon ex locataire,

dont le compteur n’avait jamais été relevé durant les 7 ans* qu'elle avait occupé les lieux.

Partie au loin. Moi pas, et j'ai une retraite... C’est d’une simplicité biblique.

Partout, on m'a renvoyée comme une balle.
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En désespoir de cause je me prépare à une grève de la faim…

Quoiqu’il arrive, ce sera moindre que ce que je vis actuellement... depuis 4 ans.
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L'ancienne Mairie

et la nouvelle, certes plus rock and roll,

disons la "droite" et la "gauche" pour simplifier, sur ce coup, se valent.
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II ième acte


Il se trouve aussi que ma maison, ici, en clair -la partie plus foncée appartenant à un copro- a salement morflé à cause de la démolition d'une bâtisse derrière...

le mur soutenant les deux bâtiments, privé d’appui d'un côté, s’est décroché...

et mes 3 planchers avec...

(la baraka, je suis toujours là comme vous pouvez voir)

... et que j’ai, avec mon copro, gagné un procès contre le promoteur-démolisseur

... qui se trouve être le père du Maire actuel, non ce n'est pas un gag ! mais bien sûr ça n’a aucun rapport...
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III ème acte

... et que, juste après le procès, mon copro m’assigne en référé, procédure réservée aux urgences… "appuyé" par une lettre -assez molle- du Maire me reprochant une mosaïque (c'est la première image du blog) "pas dans le style du village"...

Un référé... pour des livres... non, ce n'est toujours pas un gag

pour une fresque...

un cagibi et une échelle de meunier, seul accès à mon atelier. Comique? Mais cher.

J’ai dépensé en tout environ 3000 E pour me défendre… y compris contre celui que j’avais défendu peu avant, qui a évidemment perdu (à 98%)... mais je n’ai toujours pas l’eau. Contre l'Administration, cela peut durer des années et coûter davantage. Et vous pourrir la vie plus encore.

Je vais donc à la fontaine, comme les Kurdes, sans les snipers cependant, je vous dis que j'ai la baraka !
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Il se trouve aussi que je n’en peux plus, par exemple de vérifier chaque fois que je fais un chèque que mon compte n’est pas bloqué...

de craindre de me voir couper électricité, internet -en prélèvement auto-... et que je ne puis ni habiter ni louer ma maison, quasiment réparée à présent. Burlesque ? Oui, mais éprouvant.


... et que je veux surtout que cela soit su, et que, 
si c'est arrivé à d'autres...

ils sachent qu'ils ne sont pas seuls.


Le Trésor public n'est qu'exécutant (invitus invitam ?)

d'ordres, donnés ou pas, c'est selon...

C'est plus clair ainsi ? J’attends donc la fin des travaux de reconstruction de ma maison

et surtout d’avoir repris un peu de poids

et la sortie des "Chants philosophiques" (un livre) afin d'élever un peu le débat...

pour m'y coller quelque soit le résultat...
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ÉTRANGE
Jean-Baptiste Larrivé, prix de Rome 1904, Lyon, parc de la Tête d'or. Le rapport ? La fresque -prétexte du référé bouffon est la copie d'une de ses œuvres que j'ignorais. Inconscient familial ? A croire.
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PLUS QUE QUELQUES JOURS...
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Merci à ceux qui m'ont proposé... de me prêter leur salle de bains! de me donner l'argent ! de se cotiser à la Messe ou au P. C. etc... Cela m'émeut mais ce n'est pas la question ! JE NE DEMANDE PAS LA CHARITÉ

MAIS LA JUSTICE, ici contre le pouvoir, un symbole fort.
Hélène Larrivé
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*Le service des eaux lui a envoyé des factures d'estimation puis plus rien et a laissé la dette enfler. Vivant alors à Paris, je ne savais rien de ce qui se tramait.

Lors du relevé, j'ai cru à une erreur d’un zéro et m'apprêtais à payer en râlant. Non : 7 ans, 8 enfants... Normal. Et c'est à ce moment seulement, lorsque j'ai voulu faire des lieux une galerie bibliothèque que l'eau a été coupée. Merci qui ? la "droite"... puis, mon compte saisi. Merci qui ? la "gauche".

La mosaïque, sujet de la lettre du Maire à "charge" contre moi versée lors du référé "saint ambroisien typique" pour (ou plutôt contre) les livres... Il semble que nous ayions une réputation à tenir...

Une histoire que je ne veux laisser récupérer ni par un bord ni par un autre, tous également cuisiniers de la farce à laquelle je suis accommodée ainsi que sans doute bien d'autres.